Une publication relayée sur plusieurs pages facebook depuis ce mercredi 25 novembre, annonçant que le chercheur Congolais, le docteur Jérôme Munyangi serait maintenant en train de fabriquer des médicament contre l’hémorroïde à la présidence de la RDC, est fausse. Il s’agit d’une satire, constate Congo Check.

« Aux dernières nouvelles, le docteur Jérôme Munyangi serait maintenant en train de fabriquer des médicament d’hémorroïde à la présidence […] », peut-on lire sur une capture d’écran partagée sur les réseaux sociaux.

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« On est foutu… Urgent !!! La deuxième vague d’hémorroïde sera costaud », a même légendé la page facebook dénommée « Torogbia Tarala Belade Mongeme ».

Le docteur Munyangi ne travaille que sur la tisane à base de l’artemisia

Contacté ce jeudi 26 novembre par Congo Check, le docteur Jérôme Munyangi a démenti cette information et affirmé que sa fondation ne travaille que dans la plantation de la tisane de l’Artemisia, utilisée dans les soins des malades souffrant du paludisme. Il nous brandit également une vidéo qui détaille le travail qu’il effectue actuellement en République Démocratique du Congo.

« Non. Regardez cette vidéo, vous saurez ce que je fais », a-t-il déclaré.

Dans cette vidéo [que vous pouvez visionner ci-dessous], il est indiqué que Jérôme Munyangi, à travers sa fondation, possède une surface d’une superficie de 60 hectares sur la Route Nationale numéro 1 à Menkau, où il s’investit dans la plantation de l’artemisia.

La vidéo qu’il nous a brandi démontre également qu’il a créé un centre de recherches pour améliorer les conditions de santé des populations et la préservation de la biodiversité médicale en développant des techniques et produits naturels pour sauvegarder la médecine traditionnelle du Congo-Kinshasa.

L’artemisia a également été expérimentée sur des patients atteints du coronavirus en République Démocratique du Congo, d’après ce qu’il avait dit à Congo Check dans une interview exclusive en août dernier à Goma.

« Nous sommes satisfaits de voir qu’il y a un groupe de patients que nous avons suivi à Kinshasa, et ces patients se comportent aujourd’hui très bien. Et lorsque que nous faisons de tests de contrôle de Covid-19, ces patients qui étaient positifs deviennent négatifs », avait-il déclaré.

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